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"La propagande soviétique par avions allemands"

En novembre 1939, des avions allemands ont diffusé sur le territoire français des tracts reproduisant le discours prononcé le 31 octobre 1939 par le chef du gouvernement soviétique, Viatcheslav Molotov. (Doc. 1)

Dans ce discours il avait fait les déclarations suivantes :

1) la France et l'Angleterre "sont responsables de la continuation de la guerre" parce qu'elles ont refusé de faire la Paix avec l'Allemagne.
2) il est "criminel" de vouloir détruire "l'idéologie de l'hitlérisme" "par la force" ou "la guerre".
3) "une Allemagne forte est la condition nécessaire d'une paix solide en Europe."

Economique, diplomatique et militaire, l'alliance germano-soviétique de 1939-1941 s'est donc aussi faite sur le plan de la propagande.


Campagne de Pologne

Le 28 septembre 1939, l'URSS et l'Allemagne signent un Traité de frontières et d'amitié qui organise le partage de la Pologne entre ses deux agresseurs et fonde sur cette double annexion territoriale "le développement et le progrès des relations amicales entre leurs peuples".

Cet accord marque la fin de la Campagne de Pologne. Il est accompagné d'une Déclaration dans laquelle les gouvernements soviétique et allemand affirment que la question polonaise a été réglée par le traité du 28 septembre, s'engagent à faire "des efforts communs" pour "mettre fin à l'état de guerre qui existe entre l'Allemagne d'une part, la France et l'Angleterre d'autre part" et enfin soulignent qu'un échec de leur démarche ferait de la France et de l'Angleterre les "responsables de la continuation de la guerre".

La paix Hitler-Staline repose donc une exigence claire : l 'Angleterre et la France doivent approuver le partage de la Pologne entre la Russie soviétique et l'Allemagne nazie.

Formulées par le Chancelier Hitler dans son discours du 6 octobre 1939, les propositions de paix allemandes seront rejetées par le gouvernement français le 10 octobre et par le cabinet anglais le 12 octobre.


Discours de Molotov du 31 octobre 1939

Le 31 octobre 1939, soit un mois après la signature du traité de frontières et d'amitié germano-soviétique, Viatcheslav Molotov, président du Conseil et commissaire du peuple aux Affaires étrangères, prononce devant le Soviet suprême de l'URSS un discours consacré à la politique extérieure de son gouvernement.

Le chef du gouvernement soviétique débute son rapport en indiquant que la situation internationale a connu trois changements majeurs depuis son intervention du 31 août 1939 qui était motivée par la signature du Pacte germano-soviétique :

1) amélioration des relations entre l'URSS et l'Allemagne,
2) disparition de l'Etat polonais,
3) transformation de la guerre : germano-polonaise dans un premier temps elle oppose désormais la France et l'Angleterre à l'Allemagne.

Concernant la disparition de l'Etat polonais, il souligne que la défaite de la Pologne a été le résultat d'une collaboration militaire entre l'URSS et l'Allemagne :

"Les milieux dirigeants de la Pologne ne se sont pas peu vantés de la « solidité » de leur Etat et de la « puissance » de leur armée.
Cependant il a suffi que la Pologne reçoive un coup bref, d'abord de l'armée allemande et puis de l'armée rouge pour qu'il ne restât rien de cet avorton issu du Traité de Versailles et qui ne vivait que de l'oppression des nationalités non polonaise."

Viatcheslav Molotov s'attaque ensuite à la France et à l'Angleterre en montrant que leur décision de poursuivre la guerre contre l'Allemagne s'explique par leur bellicisme et leur impérialisme.

Il estime que le rejet des propositions de paix allemandes par les gouvernements français et anglais témoigne de leur bellicisme. En conséquence, la France et l'Angleterre sont désormais considérées par l'URSS comme les agresseurs autrement dit les responsables de la guerre. Cet argumentaire est conforme à la Déclaration germano-soviétique du 28 septembre 1939.

En outre, il affirme que le véritable objectif de cette guerre n'est ni le rétablissement de la Pologne dans ses droits, ni la destruction du nazisme mais le maintien de l'hégémonie mondiale de la France et de l'Angleterre capitalistes. Leur guerre est donc impérialiste autrement dit illégitime. 

Dans son soutien au IIIe Reich, le chef du gouvernement soviétique va même jusqu'à condamner sur un plan moral toute guerre visant à détruire "l'idéologie de l'hitlérisme" :
"L'idéologie de l'hitlérisme, comme tout autre système idéologique, peut être reconnue ou rejetée — c'est une question d'opinion politique. Mais n'importe qui comprendra qu'on ne saurait détruire une idéologie par la force, qu'on ne saurait en finir avec elle par la guerre. C'est pourquoi il est insensé, voire criminel, de mener une semblable guerre, soi-disant pour « l'anéantissement de l'hitlérisme », en la couvrant du faux drapeau de la lutte pour la « démocratie »". 
Illustration de la totale soumission du Parti communiste français aux intérêts de l'Union soviétique, cet argument moral sera repris dans l'Humanité n° 4 du 7 novembre 1939 :
"Ils sont furieux surtout que Molotov ait avec force, et justesse, reproché à l'Angleterre et à la clique gouvernementale et bourgeoise française de prêcher une prétendue guerre idéologique. Le fascisme au pouvoir en France, les amis de Hitler, conseillers de Daladier, les méthode nazies copiées contre les travailleurs, contre les syndicats libres, contre le grand Parti Communiste, voilà ce qu'on ose appeler "la démocratie contre l'hitlérisme" ! Sanglante duperie pour imposer au peuple une guerre impérialiste dans l'intérêt de la réaction et du grand patronat."
Enfin, dans ses développements consacrés aux relations bilatérales de l'URSS, Viatcheslav Molotov évoque les relations germano-soviétiques en ces termes :

"Aujourd'hui, nos relations avec l'Etat allemand ont pour base des rapports d'amitié, notre volonté de soutenir les aspirations de paix de l'Allemagne et en même temps notre désir de contribuer par tous les moyens au développement des relations économiques soviéto-allemandes à l'avantage réciproque des deux pays."

L'Union soviétique déclare officiellement que ses relations avec l'Allemagne d'Hitler sont fondées sur "des rapports d'amitiés". Ce point vient confirmer la signature du Traité de frontières et d'amitié du 28 septembre 1939. Nazis et communistes sont donc non seulement des alliés mais aussi des amis.

Elle manifeste en outre sa volonté de "soutenir les aspiration de paix de l'Allemagne". Pour l'URSS et les communistes français, Hitler est un donc un pacifiste. A l'inverse la France et l'Angleterre sont considérées comme des puissances impérialistes.

Enfin, elle plaide pour un "développement des relations économiques soviéto-allemandes à l'avantage réciproque des deux pays". Ce vœux sera réalisé le 11 février 1940 avec la signature d'un accord commercial.

Preuve supplémentaire des relations idylliques entre l'URSS et l'Allemagne, cette affirmation de Molotov qui perdra toute valeur avec l'invasion allemande du 22 juin 1941 :

"Nous avons toujours été de cette opinion qu'une Allemagne forte est la condition nécessaire d'une paix solide en Europe."


L'aviation allemande 
au service de la propagande soviétique

En novembre 1939 des avions allemands larguent au dessus du territoire français des paquets de tracts reproduisant le discours de Molotov du 31 octobre 1939.

Pour illustrer cette réalité, on citera l'exemple de la région parisienne et de la région bourguignonne en s'appuyant sur la presse de l'époque. 

1) Région parisienne.

Dans son édition du du 9 novembre 1939 Le Matin indique que le 7 novembre - date anniversaire de la Révolution bolchévique de 1917 - un avion inconnu a largué des tracts au dessus de la région parisienne :

Des tracts lancés d'un avion sont tombés
dans les régions nord et ouest de Paris
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L'appareil, mis en fuite par le tir de la D. C. A.
n'a pu être identifié
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Un avion volant à très haute altitude a lancé des tracts, mardi matin [7 novembre 1939], sur certaines régions de la banlieue nord et ouest de Paris.
Il était 9 heures environ lorsque le mystérieux appareil fut signalé vers Chelles. Comme il se tenait à une très grande altitude, ne sortant des nuages que pour voler dans la « crasse », il ne put être identifié.
Certains observateurs prétendent cependant qu'il ne s'agissait pas d'un avion militaire, mais plutôt d'un appareil commercial ou de raid.
Plusieurs batteries de la D. C. A. ouvrirent le feu contre l'appareil et l'encadrèrent si bien ou'il ne s'attarda pas et se perdit dans les nuages.
Cependant, dans le sillage de l'avion suspect, de nombreux points blancs apparaissaient, tombant lentement vers le sol. Le pilote avait lancé des tracts imprimés sur des feuilles de papier de format commercial pliées à la façon de lettres.
Ces tracts, apparemment édités en Allemagne, portaient différents extraits des derniers discours de Molotov.
Le vent dispersa naturellement ces feuilles volantes et cela fit courir des bruits contradictoires sur le nombre des avions. Mais l'enquête activement menée a formellement établi qu'un seul appareil avait survolé, le matin, la région parisienne.

Un nouvel avion a survolé à haute altitude hier,
la région parisienne

Vers 20 h 30. hier, les guetteurs de la D. C A. signalaient, dans la région de Oraveil (Seine-et-Qise).
la présence d'un avion suspect volant a très haute altitude.
Repéré aussitôt, il fut attaqué au canon et prit la fuite.
Aucun tract ne parait avoir été lancé au cours de ce raid nocturne

Dans son édition du 16 novembre 1939, Le Temps apporte sur le même événement les précisions suivantes :

LA PROPAGANDE SOVIÉTIQUE
par avions allemands

C'est un avion allemand qui, le 7 novembre dernier, a jeté, sur la région parisienne, des tracts reproduisant le discours de M. Molotov. L'appareil, qui volait à très haute altitude, n'avait pu, ce jour-là, être identifié en raison des conditions atmosphériques défavorables.
Une minutieuse enquête a permis de découvrir son origine : des bandes de métal qui avaient servi à enserrer les feuillets de papier ont été ramassées dans les champs, près de Chelles. A certaines d'entre elles adhèrent encore des tracts percés par une explosion. Des plaques de cuivre y sont apposées, qui portent la mention suivante « Cyclope D. R. P. Hambourg. »<
D'autre part, dans la même région, deux détonateurs ont été retrouvés, entourés de lambeaux de tracts. La façon dont les avions allemands se font les véhicules de la propagande soviétique est donc clairement démontrée.
Les paquets lancés de l'avion en vol sont dispersés par une explosion qui brise les bandes de métal les retenant. Les feuillets se dispersent. Ainsi s'explique que les habitants aient affirmé avoir entendu des détonations quelques instants avant la chute des tracts.

2) région bourguignonne.

Le 25 novembre 1939, le journal suisse La Sentinelle dénonce la diffusion en France de tracts allemands reprenant le discours de Molotov du 31 octobre 1939 en précisant qu'il a pu se procurer l'un des exemplaires lancés dans la nuit du 10 au 11 novembre 1939 au dessus de la ville de Chaux dans le département de la Côte-d'Or :

"Nos communistes honteux - puisqu'ils n'osent pas reconnaître leur vrai drapeau - ont mis en doute que l'aviation allemande ait répandu en France le discours Molotov, discours tout emprunt de l'esprit du pacte germano-russe.
Il leur est évidemment assez pénible de devoir constater à quoi mène le fameux pacte dû à la géniale roublardise de Staline opérant une manœuvre d'une habileté dont on ne trouve aucun exemple dans l'histoire pour rouler Hitler.
Nous affichons aujourd'hui même dans notre vitrine de la rue Léopold-Robert, un de ces tracts qui nous vient par un intermédiaire de Chaux près de Nuits St-Georges (Côte d'Or), où il fut lancé dans la nuit du 10 au 11 novembre.
Ce tract contient en effet le discours prononcé le mardi 31 octobre 1939 par le Commissaire aux affaires étrangères, Molotov, président du Conseil des Commissaires."


Réactions d'éditorialistes 
et du ministre de l'Intérieur

Preuves supplémentaires de la diffusion du discours de Molotov par des avions allemands, l'article de Marx Dormoy publié dans Le Populaire du 15 novembre 1939, les éditoriaux du 16 novembre 1939 de Henri de Kerillis de l'Epoque et de Wladimir d'Ormesson du Figaro, et enfin le discours du ministre de l'Intérieur du 19 mars 1940.

Dans son article du 15 novembre 1939 intitulé "Molotov, Hitler, Thorez et Cie", dénonçant les attaques communistes visant les socialistes, Marx Dormoy évoque celles de Molotov en ces termes :

"A tout seigneur, tout honneur ! Ecoutons d'abord le camarade Molotov, digne successeur d'Iswolsky - cette canaille d'Iswolsky, disait Jaurès pour bien marquer les responsabilités du diplomate tsariste dans la guerre qui venait. Ecoutons le Commissaire du Peuple aux Affaires Etrangères dont le dernier discours, devant le Conseil Suprême des Soviets de l'U.R.S.S., a été distribué, dans la région parisienne, par l'aviation allemande : [...]."

Dans son éditorial du 16 novembre 1939 intitulé "La propagande communiste doit être brisée ", Henri de Kerillis mentionne la diffusion de tracts communistes par un avion allemand :

"Un fait révélateur s'est produit avant-hier : un avion allemand est venu survoler le territoire français à la faveur des nuages et, se croyant certain de n'être pas repéré, a lancé des tracts communistes. Notons en passant que la technique ennemie ne s'est pas trouvé en défaut en la circonstance, car la difficulté réelle qui consiste à lancer des tracts au vitesse des avions actuels avait été résolue d'une manière ingénieuse. Les papiers étaient maintenus dans un système d'armature métallique qui a éclaté par explosions successives assurant une dispersion convenable.
Evidemment, les autorités militaires allemandes n'ont probablement pas demandé à M. Staline (sic) la permission d'user de son nom pour développer l'agitation communiste en France. Les tracts ont été sans doute imprimés sur les presses de l'Etat-major d'en face. Mais l'histoire des avions fait partie d'un ensemble singulièrement puissant, elle n'est qu'un petit rouage d'une gigantesque machine de propagande en plein travail, et les leviers de commande dont nous constatons les manipulations mystérieuses ne sont pas tous entre des mains allemandes. Les Russes sont aussi en bonne place et d'accord avec leurs complices. Tout se passe, pour employer l'expression si vivante d'un sénateur de la Seine, comme si Staline avait « vendu à Hitler la direction du parti communiste français » en échange d'avantages et de concessions que nous connaissons bien."

Dans son éditorial 16 novembre 1939, Wladimir d'Ormesson dénonce "l'étroite collusion qui existe entre la propagande communiste et l'Allemagne" :

"Récemment, un avion allemand a jeté un tract dans la région parisienne. Ce tract n'était autre que la traduction intégrale du discours du « camarade » Molotov au Conseil Suprême des Soviets. Nous pouvons remercier Herrr Docktor Goebbels de cette excellente idée, ainsi que les aviateurs qui en ont été les agents d'exécution. Rien ne fournit mieux la preuve, en effet, de l'étroite collusion qui existe entre la propagande communiste et l'Allemagne, et les illuminés de bonne foi qui, dans les milieux extrémistes, avaient encore du mal à se rendre à l'évidence, sont aujourd'hui bien fixés."

Enfin, le 19 mars 1940, détaillant devant les sénateurs le bilan de la répression des activités communistes, le ministre de l'Intérieur, Albert Sarraut, évoque l'épisode des avions allemands :

"Je crois, messieurs, qu'il est temps de conclure. Je voudrais le faire en rassemblant, dans mon dernier propos, la pensée et la doctrine du Gouvernement dans sa lutte contre la propagande ennemie. 
D'abord, je répète que cette propagande est une : il n'y a pas deux propagandes séparées : la propagande communiste et l'hitlérienne. Elles ne font qu'une : la propagande ennemie.
J'ai eu l'occasion de m'en expliquer devant votre commission de législation civile et criminelle. Le chef de cette propagande est le chancelier Hitler, dont le bolchévik est le lieutenant.
S'il était besoin de faire la preuve de cette affirmation, il suffirait d'indiquer, avec le fait que ce sont des avions allemands qui éparpillent les tracts communistes, cet autre fait que les postes radio de la propagande communiste : « La voix de la paix », « Radio-Humanité » (1) qui sont exactement repérés, lancent leurs émissions du territoire allemand. [...]
La répression, si indispensable soit-elle, n'est que l'élément négatif d'un vaste problème dont la partie positive, la plus difficile peut-être mais la plus sûrement efficace commande le concours, la bonne volonté, de la bonne foi de tous pour pallier, dans toute la mesure du possible, les difficultés, les privations, les infortunes, les misères, les abus, les iniquités mêmes qui sont, dans la vie des particuliers comme dans la vie collective, la conséquence directe de l'état de guerre. (Très bien ! très bien !)
Car c'est tout cela qu'exploite, surtout en ce moment, la propagande ennemie et que vont essayer d'exploiter plus amplement demain les essais de recrudescence des menées hitléro-communistes."


(1) Radio Humanité et La voix de la Paix sont en fait deux "Radios noires" allemandes créées à l'initiative de Gobbels. La première se fait passer pour la radio clandestine du Parti communiste français, la seconde pour une radio pacifiste française.


Tract allemand de novembre 1939

En novembre 1939, des avions allemands répandent sur la France un tract dans lequel est reproduit le discours de Molotov du 31 octobre 1939.

Ce tract a pour titre : "Le Commissaire aux Affaires Étrangères, MOLOTOW (sic), parle devant le Conseil suprême des Soviets de l'URSS".

Le sous-titre est une phrase supposée tirée de l'intervention de Molotov : "« Le but des Puissances occidentales est criminel »".

Dans le corps du texte, la propagande nazie présente l'allocution du commissaire aux Affaires étrangères comme un "grand discours politique" puis avec de larges extraits souligne les cinq points suivants :

1) "Le Chef du Gouvernement soviétique" considère que le but de guerre des puissances occidentales "à savoir « l' anéantissement de l'hitlérisme »" est "tout bonnement criminel". Point important du discours de Molotov : la condamnation morale de la guerre contre l'Allemagne nazie.

2) "Le commissaire aux Affaires étrangères Molotov" démontre le "caractère impérialiste" de la guerre menée par la France et l'Angleterre. Autre point important de ce discours : la guerre contre l'Allemagne nazie est impérialiste donc illégitime.

3) "Molotov" fait un exposé détaillé "des rapports d'amitié entre l'Allemagne et la Russie".

4) "Molotov" exclu tout projet de "soviétisation des Etats baltes" et considère que les revendications soumises à la Finlande sont "modestes". La propagande nazie peut reprendre sans difficulté ces affirmations mensongères de Molotov puisque le protocole secret du Pacte germano-soviétique place les Etats Baltes et la Finlande dans la zone d'intérêt soviétique.

5) "Molotov" condamne le blocus britannique qui vise l'Allemagne : "L'Union soviétique ne peut admettre, dit Molotov, que, par suite de dispositions prises au sujet de la contrebande de guerre en violation du Droit des gens, la guerre soit faite également aux femmes, aux enfants et aux vieillards".


Document 1 :  Tract diffusé par des avions allemands en novembre 1939.