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Mars 1941

5 mars 1941

● Article "Sabre et coffre-fort"

"Sans doute les clans germanophiles et anglophiles qui existent dans les milieux capitalistes français se combattent sournoisement, mais Laval, Deloncle et Jean Goy sont rejoints dans leurs plans de destruction des libertés populaires par de GAULLE et LARMINAT. Les serviteurs de l'Allemagne et de l'Angleterre veulent, aussi bien les uns que les autres, détruire à jamais les libertés publiques et nous imposer l'horrible régime du sabre et du coffre-fort."

(L'Humanité n° 102 du 5 mars 1941)

Dans son numéro du 5 mars 1941 l'Humanité clandestine s'attaque encore une fois au Général de Gaulle et à son projet de libérer la France par les armes.

Pour dissuader les Français de s'engager dans la Résistance, l'organe central du Parti communiste dénonce le Chef Libre comme l'un des "serviteurs" de l'Angleterre impérialiste et soutient qu'il a pour projet non seulement de "détruire à jamais les libertés publiques" mais aussi de préserver "l'horrible régime du sabre et du coffre-fort" autrement dit le régime capitaliste.

En d'autres termes le Général de Gaulle serait le défenseur d'un régime fasciste.


18 mars 1941

Article "Les capitalistes d'aujourd'hui sont les dignes héritiers des Versaillais"

"Si l'occupation de la France par l'Allemagne suffit à fournir la preuve que le « nouvel ordre européen » de M. Hitler signifierait pour la France un scandaleux asservissement, il n'est pas moins certain que le mouvement des de Gaulle et de Larminat, foncièrement réactionnaire et antidémocratique, ne vise à rien d'autre, lui aussi, qu'à priver notre de pays de toute liberté au cas d'une victoire anglaise."

(L'Humanité numéro spécial imprimé du 18 mars 1941)

Numéro spécial commémorant la Commune de Paris, l'Humanité clandestine du 18 mars 1941 publie un texte de Maurice Thorez et Jacques Duclos intitulé "De 1871 à 1941 / Les capitalistes d'aujourd'hui sont les dignes héritiers des Versaillais".

Dans ce texte les deux principaux dirigeants du Parti communiste accusent le Général de Gaulle d'être à la tête d'un mouvement "foncièrement réactionnaire et antidémocratique" autrement dit fasciste et de vouloir en réalité "priver notre de pays de toute liberté au cas d'une victoire anglaise".